CAUSERIE EDUCATIVE AVEC L’ASSOCIATION «AGISSONS ENSEMBLE» OKOA MARIA

Partager : Email Facebook   603      Publié le : 2021-08-30

Le 22 août 2021, s’est tenue une causerie éducative dans la Paroisse Notre Dame des Sept Douleurs d’Okoa Maria avec les membres de l’Association «Agissons ensemble». Cette causerie portait sur deux (2) sujets à savoir : «Comment la femme doit-elle vivre dans sa famille, au foyer et en société » et aussi sur « L’esprit d’association ou associatif». Elle a connu la participation de trente neuf (39) personnes parmi lesquelles, vingt-trois (23) membres de l’association, six (6) chrétiens intéressés, quatre (4) membres du Comité Paroissial Justice et Paix d’Okoa Maria et six (6) membres de la Commission Diocésaine Justice et Paix de Yaoundé.

La causerie éducative visait à : 

- Édifier les femmes de l’association «Agissons ensemble» sur les outils nécessaires pour une vie harmonieuse en famille, dans le foyer et dans la société ;

- Les édifier également sur l’esprit d’association.

À son entame, le Père Calixtus a tenu à souhaiter la bienvenue à la délégation de la CDJP et à l’association «Agissons ensemble». Par ailleurs, il a souhaité que la causerie se passe dans de bonnes conditions. Son propos s’est achevé sur une prière.

Dans son mot de bienvenue, M. André Christian EBONG de la CDJP a remercié les participants pour leur présence. Il s’est excusé pour l’absence de la Coordinatrice de la CDJP qui est déjà en congé. Il a présenté en quelques mots les deux (2) thèmes du programme de la rencontre. 

Par la suite, il a présenté les membres de la CDJP qui y étaient présents, notamment :

- M. Andre Christian EBONG ATANGANA (chargé de la plannification et du suivi-évaluation) ;

- Mme Viviane TOUKOMBO (juriste) ;

- M. Daniel ZOA (juriste) ;

- Mlle Paule Larissa ENGOLO (stagiaire) ;

- Mlle Blanche Claudia KESSENI TSALA (stagiaire) ;

- Mlle Yasmine DOMTCHOUANG (stagiaire).

L’exposé sur le thème : comment la femme doit-elle vivre dans sa famille, dans son foyer et en société s’est déroulée sous la houlette de M. Daniel ZOA. Il était question de définir préalablement les termes suivants : foyer, société, famille et femme.

Qu’est-ce que le foyer ? 

Cette question a été posée aux participants qui ont donné tour à tour des réponses :

- Le foyer c’est l’homme, la femme et les enfants ;

- Le foyer c’est le feu, c’est là où on ajoute des brindilles pour avoir un grand feu ;

- Le foyer c’est la mise ensemble, c’est la souche ou le source de la famille.

M. Daniel ZOA a dit par la suite que le foyer est la base de la famille et de la société, constitué du père, de la mère et des enfants.

Qu’est-ce que la société ?

Les participants ont dit que la société c’est :

- Le rassemblement de plusieurs personnes de différentes cultures, de différentes races ;

- Un ensemble de personne ayant les mêmes réflexions, les mêmes visions, les mêmes lois, les mêmes droit et les mêmes objectifs ;

M. Daniel ZOA a précisé qu’une société c’est un regroupement de personnes comme les participants l’ont dit, mais que c’est aussi une entreprise.

Qu’est-ce que la famille ?

Plusieurs réponses ont été apportées à savoir :

- La famille c’est le père, la mère et les enfants ;

- La famille c’est un ensemble de personnes ayant un même lien de sang ;

- Ce sont des personnes créées par Dieu ayant des diversités, mais étant liées par le sang.

À ces réponses, M. Daniel ZOA a précisé que la famille n’est pas seulement le fait d’être lié par le sang ; une femme qui va en mariage n’est pas liée à cette famille par un lien de sang, mais pourtant elle appartient à cette famille. Il a ajouté que l’institution de la famille est dénaturalisée de nos jours et finalement nous n’arrivons plus à savoir ce que c’est réellement. La famille a-t-il dit ne se résume pas seulement au lien de sang, on a par exemple la famille chrétienne. La famille c’est aussi un ensemble de personnes partageant le même but, un ensemble de personnes partageant un lien l’affectif, amoureux, amical ou fraternel.

Qu’est-ce que la femme ?

Selon les réponses recueillies auprès des participants : 

- Lorsque Dieu a créé l’homme, il a aussi créé la femme pour qu’elle soit la joie de l’homme, car il était triste ; la femme c’est la joie de l’homme ;

- La femme c’est l’aide qu’il faut à l’homme ;

- La femme c’est la conseillère de la famille ;

- La femme c’est la gardienne de l’homme et de la famille.

M. Daniel ZOA a dit que selon le dictionnaire LAROUSSE, la femme c’est l’être humain de sexe féminin. Il a ajouté que la femme s’identifie par ses activités, ses objectifs, ses principes et sa physionomie. Il a dit que toutes « les femmes ne sont pas des femmes », car la femme ne s’identifie pas à son corps ou aux accessoires qu’elle met sur son corps.

Une femme doit connaître sa place et ne pas chercher à commander l’homme, car la femme est la personne qui commande le monde et donc la place de la femme est centrale. À partir du foyer, la femme créé la famille et la société, car c’est à elle qu’appartient le devoir d’éduquer alors, la famille et la société ne sont qu’à l’image de la femme. La femme est une grande force économique, elle est donc à l’origine du développement.

 

L’exposé sur l’esprit d’association ou associatif a été faite par Mme Viviane TOUKOMBO. Elle a dit que l’association est un ensemble de personnes agissant ensemble. Une association est créée dans un but. Dans cette veine, elle a posé quelques questions à la fondatrice de l’association « Agissons ensemble », à savoir :

Quelles sont les raisons de la création de l’association «Agissons ensemble» ?

- La fondatrice a dit qu’elle a créé cette association dans le but e réunir les femmes d’Okoa Maria, afin qu’elles puissent connaître leurs besoins et de chercher à être autonomes et aussi favoriser l’épanouissement des femmes.

La première année vous aviez quel effectif ?

- Nous étions vingt-six (26) et actuellement, nous sommes soixante-sept (67). L’association fait des cotisations pour offrir des ustensiles de première nécessité aux femmes sans emploi (ustensiles de cuisine etc.), afin qu’elles ne dépendent pas en tout de leurs époux.

L’association «Agissons ensemble» a-t-elle un statut ?

- La fondatrice a dit que cette association n’a pas encore de statut, mais que cela est en cours d’élaboration.

Mme Viviane TOUKOMBO a souligné que le statut d’association est très important, car il définit les modalités d’adhésion et aussi une association doit également avoir un règlement intérieur qui lui est propre, afin de maintenir une certaine discipline. Elle a noté que les adhérentes doivent être assidues aux travaux de l’association. Une association a toujours des difficultés, mais il faudrait favoriser la communication, savoir corriger le prochain avec patience et respect et aussi faire preuve d’humilité.

L’esprit associatif c’est savoir travailler ensemble avec patience, humilité, assiduité et dévouement.

Après ces exposés, un participant a posé une question relativement au précédent atelier qui avait été tenu à la paroisse Notre Dame des Sept Douleurs d’Okoa Maria.

- Un mariage contracté sous l’option de la monogamie en 1972, la femme a quitté son foyer en 1978 n’ayant fait aucun enfant ; peu après, le mari a pris une autre femme sans dissoudre la précédente union et a eu des enfants. Le mari est décédé en l’an 2000. La femme a-t-elle le droit de revendiquer ses biens ?

M. Daniel ZOA a répondu qu’effectivement, cette femme doit recevoir sa part de biens, car il n’y a pas eu divorce avec son mari, et donc, la communauté de biens doit être liquidée.

En terme d’évaluation, le Père Calixtus a demandé un résumé de la causerie aux participants, ce qui a été fait de manière fluide.

M. André Christian EBONG quant à lui a remercié les participants pour la bonne tenue et leur attention. 

Le Père Calixtus a clôturé en remerciant les membres de l’association ainsi que la CDJP pour son apport en vue d’édifier les femmes. Il a néanmoins demandé à ce que ces enseignements soient mis en pratique. La rencontre s’est achevée par sa prière.