RETOUR AUX SOURCES AU COMPLEXE NANA BOUBA

Partager : Email Facebook   292      Publié le : 2021-03-10

Le 10 février 2021, l’équipe de la Commission Diocésaine Justice et Paix de Yaoundé composée de Mme Françoise BINGAN, Mercy YONG, Viviane TOUKOMBO et messieurs André EBONG ATANGANA et Issa, s’est rendue au Complexe NANA BOUBA dans le cadre des activités relatives à la fête nationale de la jeunesse la 55e édition.

L’objectif visait à prendre aux activités relatives à la célébration de la fête de la jeunesse.

Aussitôt arrivé au complexe NANA BOUBA, la visite des lieux a été faite sous la conduite du Principal M. MPEPOUORE MOUHAMADOU. Des bâtiments construits dont l’un sur le modèle rez-de-chaussée plus 03 niveaux abritant une partie du cycle primaire et les classes du cycle secondaire (6e en terminale). Relève-t-il le projet d’extension du complexe où des bâtiments seront exclusivement réservés au second cycle. Ceux actuels seront compartimentés en section anglophone et francophone pour le primaire.

Le principal du complexe a ensuite fait état ce de que la fête de la jeunesse se célère sous le signe de la paix et la fraternité malgré le contexte marqué par des tensions.

Puis, il est exécuté un chant à la paix par la jeune RAMLATOU de la classe de 4e. Le titre de la chanson «on écrit sur les murs».

S’en est suivi un défilé des classes. Les classes de 6e en Terminale ont défilé. L’on relève que les élèves des différentes classes arboraient des uniformes confectionnés pour l’occasion. Tout ceci sous fond de comptines arabes qui amenaient les convives dans l’univers hindou.

Pour ce qui en est de l’animations, cette partie a été marquée par diverses attractions en l’occurrence un sketch sur le mariage interethnique (Mbororo et Bamoun) dans lequel les parents des 02 familles étaient contre au départ. Le jeune garçon s’est rapproché de l’Imam qui a convoqué une assise au cours de laquelle il a relevé que l’islam n’interdisait pas le mariage entre tribus. Morale de l’histoire : laisser les enfants choisir leurs partenaires (se marier avec une personne de son choix) car cela évite les conflits entre les parents et leur progéniture. A la suite du sketch, un poème et un chant à la paix ont été exécutés les élèves Bachirou et Adouraman. Les prestations ont été faites par le groupe « éducation à la paix » sous l’égide de M. ISSA.

La remise des prix clôturait toute une semaine d’activités ludiques. Les récompenses concernaient plusieurs disciplines (français, arabe, mathématiques, handball et football). Puis, un tour dans les salles de classe pour une séance de dégustation des mets préparés et présentés par ces derniers. Ces mets devaient être notés dans le cadre du cours d’Economie Sociale et Familiale (ESF) dispensé au sein de l’établissement.

Tout ceci a eu pour résultat, l’ouverture de l’administration du complexe à la CDJPY. La CDJPY sera sollicité en cas de besoin par le Complexe NANA BOUBA.